Chers clients, voisins,
(info) La boulangerie cet été:
Nous seront fermés le WE du 14 juillet (14-17 juillet), et ouvert tout le reste de l'été!
En fait du 1 au 22 aout je laisse les clés à Jérémy notre boulanger et Marie sa compagne. Ils feront la permanence -2, 3 fournées /sem à préciser!
C'est le
feuilleton du moment...
Vous le savez peut-être, Le Patalevain subit un acharnement assidu de quelques ex-employées.
Comment dire, elles semblent mettre infiniment plus d’énergie à mettre des bâtons dans les roues de la boulangerie (inspections et cie), que de chercher une solution à leurs tracas. Laquelle solution aurait pu être négociée en direct. Issue du dialogue, voyez ? Voire même dans un cadre légal (prud’hommes).
Mais non. Il semble d’ailleurs que leur dossier soit affreusement vide. Ce qui pourrait bien expliquer cela. Mais qui n’explique cependant pas l’acharnement!
Car depuis qu’elles sont parties, j’ai eu à subir les contrôles les plus variés -quoique légaux. Ce n’est pas grand chose, mais cela prend un peu de temps..
D’ailleurs un peu moins légal dernièrement, c’est un « syndicat » (plus «groupuscule» que Syndicat) qui s’y est collé. Là toujours la même rudesse, mais cela parle direct pognon. Leur plan ? Exposer des griefs, et rentrer au plus vite dans un «résolution à l’amiable du conflit».
Quelle amabilité !
Évidemment, il n’est pas question de dialoguer. Leurs méthode est plutôt le « coup de pression » et la calomnie directement auprès de la clientèle, pour faire plier un patron qui aurait la pétoche.
Mais, Hohoo! L'instant comique! La tête du syndicaliste quand je lui ai expliqué que je préférais liquider la boite plutôt que négocier le moindre centime avec eux! Par principe. Éberlué! Pauvre vieux il s’en remettait pas...
Mais bref, si encore il y avait quelque tord à retordre auprès des ex-employées mutiques, pourrait-on alors avancer. Mais rien ne tient.
Le vide
Car ils réclament pas moins de 5000 euros d’ « heures impayées ». Youhou ! Jackpot !!
Heu oui, mais non.
Car il n'y a pas d'heure impayée. Aucune.
C’est un changement d’horaire d’ouverture (de 7h matin à 9h, discuté & accepté) qui fait que les deux vendeuses ont travaillées moins d'heures que au contrat. Mais, ayant passé plusieurs mois à ces horaires sans poser même une question, on peut considérer factuellement qu’elles l’ont accepté, même sans écrit (comme vérifié avec une juge des prud’hommes).
Quand à la troisième, la pâtissière, un vice de forme sur le contrat leur fait arguer 35h/semaine plutôt que 30 prévus. Mais là encore, dommage! elle a écrit elle-même dans un courriel avoir 30h/semaine. Ah quand ça veut pas...
Reste donc la calomnie, la bassesse de salir et mettre la pression (manifestations devant le boulange, tracts diffamatoires dans le quartier, sur internet...) pour espérer récupérer des fonds. Tiens ? Cela me fait penser à un mot : extorsion.
(Larousse) Extorsion : Infraction consistant à obtenir la remise de fonds (...), au moyen de violences, menaces ou contrainte.
Vous êtes libre de tirer vos conclusions sur ce que vaut ce « syndicat » (groupuscule). C'est la CNT ("100 ans de syndicalisme", tendance anarchiste).
Mais assez de cela. Reste encore le plus important: Je compte bien amener moi-même les ex-employées aux prud’hommes -contre la boulangerie, oui...- histoire de les faire sortir de leur mutisme. Juste ça... Car il resterait à cette histoire à expliquer leur acharnement. J'ai du mal à croire qu'il n'y ait pas un noeud à dénouer? Un «happy end» est à ce prix...
Bon et surtout, surtout : il n’y a pas de quoi faire changer votre boulanger! (Hé, qu’est-ce qu’on s’amuse, hein?)
Et il y a tant de choses et de belles choses à faire! Vivement la rentrée!!
Nous vous souhaitons donc à tous et toutes un bel été!
A bientôt,
Simon, Le Patalevain/La Patatisse